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Crise d'angoisse que faire : comment reconnaître une crise d’angoisse et comment la gérer ?


crise d'angoisse que faire

Il y a des expériences qui nous prennent à revers. Le cœur s’emballe, la gorge se serre, les pensées deviennent floues ou catastrophiques. Parfois au beau milieu de la nuit, parfois en pleine lumière du quotidien. Une crise d’angoisse ne prévient pas, elle s’impose. Elle est une tentative du psychisme pour exprimer un trop-plein, un conflit, une peur enfouie. Mais comment la reconnaître et l’apprivoiser sans fuir ni se figer ? Psychologue à Toulouse, je vous propose une réponse à ces questions.




Une crise d’angoisse, qu’est-ce que c’est vraiment ?


Il est difficile de décrire une crise d’angoisse à quelqu’un qui ne l’a jamais vécue. Et pour celles et ceux qui y ont déjà goûté, il n’est plus nécessaire de mettre des mots : le corps s’en souvient. C’est souvent soudain, fulgurant. Le cœur cogne. On croit qu’on va mourir, devenir fou, perdre le contrôle. Tout semble s’effondrer à l’intérieur, alors même que l’extérieur paraît stable. C’est un orage intérieur sans pluie visible, une expérience souvent confondue avec une crise cardiaque ou un malaise vital. Et pourtant, il s’agit bien d’un phénomène psychique… aux manifestations somatiques intenses.

Selon les critères médicaux, une attaque de panique comprend au moins quatre des symptômes suivants :

  1. palpitations,

  2. sueurs,

  3. tremblements,

  4. vertiges,

  5. douleur thoracique,

  6. sensations d’étouffement,

  7. peur de mourir, etc.

Mais au-delà des listes cliniques, il y a le vécu intime : cette sensation que le corps trahit, que l’esprit déborde, que la peur prend toute la place.




Crise d'angoisse que faire ? Quand la panique devient un piège intérieur


Ce qui transforme une crise ponctuelle en trouble panique, c’est la mémoire du corps. Le souvenir de la première crise s’imprime dans la chair, et chaque situation qui en rappelle l’atmosphère – une accélération cardiaque, un trajet en voiture, un espace clos – devient un signal d’alarme.

Alors on évite. On contourne. On renonce. À prendre l’autoroute. À faire du sport. À voyager seul. Petit à petit, la peur de la peur rétrécit l’espace de vie. Et pourtant, à chaque fois, la stratégie d’évitement fonctionne… sur le moment. Mais elle fragilise. Elle renforce l’idée que l’on est en danger. Et le corps devient hypervigilant, prêt à s’enflammer à la moindre sensation.

Alors, que faire ?

  • Respirer lentement, en profondeur, pour rééquilibrer le CO₂ et apaiser le système nerveux.

  • Revenir à l’instant présent, en nommant : “Je fais une crise d’angoisse, ce n’est pas dangereux, ça va passer.”

  • Accepter la vague plutôt que de lutter contre elle. La laisser passer, comme une vibration temporaire, non comme une condamnation.

La crise n’est qu’une vibration passagère, un message parfois maladroit, mais pas une menace réelle.




quand consulter un psychologue



Ce que la crise d’angoisse tente de nous dire

Il y a une symbolique puissante dans ces débordements. Ils s’ancrent souvent dans une mémoire affective, un nœud émotionnel non digéré. Le plus souvent, ce n’est pas ce qui se passe dans l’instant qui provoque la crise, mais ce que cet instant évoque inconsciemment.

L’angoisse surgit là où le psychisme ne peut plus refouler. Un conflit entre ce que l’on est et ce que l’on croit devoir être. Entre ce que l’on ressent, et ce que l’on s’interdit de ressentir. Le travail thérapeutique consiste alors à mettre du sens, à relier les sensations physiques aux émotions sous-jacentes. À reconnecter les points, pour que l’angoisse ne reste pas un cri dans le vide.




Se libérer du trouble panique : sortir du court terme


Face à la panique, nous cherchons naturellement des solutions immédiates. C’est humain. Éviter les lieux anxiogènes. Couper court aux pensées. S’isoler. Mettre de la musique. Prendre un médicament. Ces gestes ont leur utilité. Mais à long terme, ils enferment. Car ils confirment à notre système nerveux qu’il y a bien danger. Et plus nous évitons, plus notre seuil de tolérance s’abaisse. Ce qui avant était supportable devient insupportable.

La sortie passe par un autre chemin, plus patient, plus exigeant aussi :

  • Apprendre à tolérer les sensations physiques liées à l’angoisse, comme une sorte d’entraînement à l’exposition.

  • Comprendre les scénarios catastrophes que notre esprit crée, et les défuser doucement.

  • Travailler en profondeur sur les conflits internes ou les blessures anciennes, souvent à l’origine des déclenchements.

Crise d'angoisse que faire ? parfois, cela passe par un thérapeute. Parfois, un médecin qui rassure. Parfois, la pratique de la méditation, de la pleine conscience, de l’autohypnose. Chaque personne a sa porte d’entrée vers l’apaisement. Mais toutes passent par une chose : ne plus fuir. Accueillir. Ressentir. Nommer. La crise de panique n'est pas une fatalité. À condition d’apprendre à l’écouter, à ne plus la fuir, et à ouvrir un dialogue intérieur, patient et sincère. Chaque vague d’angoisse, aussi violente soit-elle, finit par se retirer.








Linda Ducasse - Psychologue à Toulouse



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