Première séance chez le psychologue : à quoi s’attendre ?
- Linda Ducasse
- 19 août
- 4 min de lecture

Il y a souvent une part d’appréhension à franchir le seuil d’un cabinet de psychologue pour la première fois. On y arrive parfois avec une question qui nous pèse, une douleur que l’on peine à nommer, ou simplement un besoin diffus d’y voir plus clair. Cette première rencontre n’est pas seulement un rendez-vous. C’est un moment singulier, où quelque chose de nous se dépose dans un espace nouveau, avec un inconnu qui, peu à peu, deviendra peut-être un allié. Psychologue à Toulouse, je vous propose une vue d'ensemble d'une première séance chez un psychologue.
Première séance psychologue : un moment singulier
La première séance, c’est avant tout une rencontre humaine. Le psychologue n’entre pas directement dans le vif du sujet comme on remplirait un formulaire. Il prend le temps de poser un cadre, d’installer une atmosphère où l’on peut se sentir entendu sans jugement. Cette phase sociale, comme la nomment certains praticiens, permet de briser l’étrangeté de la situation, de reconnaître la part d’anxiété qui accompagne toute rencontre nouvelle, et de commencer à créer un espace sûr.
Quelques mots échangés, une présentation, parfois une touche d’humour ou une anecdote : autant de gestes simples qui, pourtant, ouvrent la possibilité d’un lien. C’est là que se joue une première impression, essentielle pour que la parole puisse ensuite se déployer.
Identifier l’initiative et la demande
Un élément important dans cette première rencontre consiste à comprendre qui est à l’initiative de la consultation. Car la posture intérieure n’est pas la même selon que l’on vient de soi-même, poussé par un proche, ou presque contraint par les circonstances.
Le psychologue peut alors distinguer différents types de positionnements : le client, acteur de sa demande et motivé à avancer ; le plaintif, qui exprime une souffrance mais doute de sa capacité à agir ; le visiteur, venu davantage par obligation ou par curiosité que par réelle envie de travailler sur lui-même.
À partir de là, le praticien explore avec délicatesse différents aspects de l’histoire du patient :
Quand les difficultés ont-elles commencé ?
Y a-t-il eu un événement déclencheur ?
Quels liens familiaux, scolaires, professionnels entourent cette souffrance ?
Quels traitements, thérapies ou tentatives ont déjà été mis en place ?
Quelles ressources existent déjà, à l’intérieur de la personne ou dans son entourage ?
Ces questions ne sont pas un interrogatoire mécanique. Elles cherchent à comprendre comment la personne se situe dans sa vie, dans ses relations, dans ses épreuves et dans ses forces. C’est une cartographie de l’âme, esquissée avec précaution.

Entrer dans le cœur de l’entretien
Vient alors le moment où l’on entre dans la profondeur de l’entretien. On ne reste plus seulement dans les faits extérieurs, mais on commence à approcher ce qui se vit à l’intérieur.
Ici, nous parlons en « nous », car chacun peut reconnaître ce passage : ce moment où l’on laisse tomber un peu de nos défenses, où l’on ose dire ce qui pèse, ce qui nous effraie ou nous fatigue. Nous découvrons que mettre des mots ne fait pas disparaître la douleur, mais déjà, elle change de texture. Elle devient partageable. Elle n’est plus ce fardeau solitaire que l’on porte en silence.
C’est un temps à la fois fragile et puissant. Fragile, parce qu’on avance pas à pas dans ce dévoilement. Puissant, parce qu’il ouvre une brèche : il devient possible de relire nos ressentis autrement, de poser un regard neuf sur nos conflits intérieurs, de percevoir que nos symptômes ne sont pas des fatalités mais des messages à décrypter.
Le psychologue accompagne ce mouvement avec ses techniques — reformulation, recadrage, connotation positive — mais derrière ces outils, il y a surtout une présence. Une manière d’être attentif, d’écouter non seulement ce qui est dit mais aussi ce qui se tait.
La conclusion et l'après
Enfin vient le temps de la conclusion. Ce n’est pas une simple clôture formelle, comme si l’on cochait la case d’un rendez-vous. C’est un moment symbolique, qui permet de redonner forme à ce qui a été partagé, de souligner un fil rouge, d’ouvrir vers une direction possible.
La conclusion ne résout pas tout. Elle ne donne pas de solution clé en main. Mais elle propose un ancrage, une phrase, une idée, parfois une simple reformulation qui reste en nous comme une graine. C’est avec elle que l’on repart, et qui, parfois, continue de résonner bien après la séance.
La première séance chez le psychologue n’est donc ni un jugement, ni une épreuve, ni un mystère impénétrable. C’est une rencontre. Une rencontre avec un professionnel, certes, mais aussi avec une autre façon de se voir, de se raconter, de se comprendre. Et cela suffit parfois à faire déjà un premier pas.
❀
Linda Ducasse - Psychologue à Toulouse
🔍Consulter un professionnel avec Linda Ducasse psychologue à Toulouse !
Linda Ducasse, psychologue clinicienne à Toulouse, est là pour vous accompagner en consultation individuelle dans une approche intégrative.
👥 Consultations en présentiel dans son cabinet à Toulouse, ainsi que des visioconsultations
Pour vous apporter un soutien adapté à votre rythme et à votre confort.
🌐Site internet
📧Contact
06 27 49 14 98
📍Indication
Le cabinet est au 1 er étage, c'est la première porte à gauche en montant les petites marches