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Le stress chronique : comment éviter l’épuisement émotionnel ?


stress chronique

Il y a des jours où l’on fonctionne sans habiter. Le cœur en veille, l’esprit brumeux, et le corps, cet allié discret, qui commence à donner des signes — fatigue qui s’installe, sommeil qui fuit, larmes qui montent sans prévenir. Le stress chronique, ce n’est pas une tempête. C’est une pluie fine, persistante, invisible parfois. Ce n’est pas le choc brutal d’une crise, mais l’érosion lente du roc. Et si l’on n’y prend pas garde, ce stress-là finit par user les fondations. Psychologue à Toulouse, je vous propose de prendre un moment pour comprendre ce qu'est le stress chronique.




Quand le stress ne redescend plus : comprendre l’engrenage du stress chronique


Le stress aigu, nous le connaissons bien. Une montée de tension face à une difficulté, un sursaut du corps pour faire face. C’est un réflexe de survie. Et puis, normalement, vient l’apaisement. Le corps redescend, le cœur retrouve son rythme, et l’on continue.

Mais parfois, le corps reste en alerte. Le danger s’est effacé, mais l’organisme continue d’y croire. Il est resté coincé sur ON. Le stress devient alors chronique, et ce qui, hier, aidait à faire face, devient aujourd’hui une prison.

Ce stress prolongé épuise le système nerveux, modifie les connexions neuronales, altère notre mémoire, notre attention, notre humeur. Le cerveau s’adapte, oui — mais mal. Il entre dans ce que l’on appelle une plasticité mal-adaptative : il apprend à survivre, mais oublie comment vivre.


  • Le stress chronique est une réaction physiologique et psychologique prolongée face à des facteurs de stress persistants.


  • Son origine provient des pressions prolongées au travail, des problèmes financiers, familiaux, de santé, etc. et une charge mentale excessive ou environnement instable.


    Les symptômes peuvent se traduire par une fatigue constante, des troubles du sommeil, des tensions musculaires, de l'irritabilité, baisse de la concentration, des troubles digestifs, des risques accrus de maladies (hypertension, épuisement professionnel, etc.).


  • C’est une réaction à un facteur externe réel et prolongé, avec des effets durables sur le corps et l’esprit.



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Stress chronique et souci anxieux : deux visages d’un même vertige


Il y a un lien étroit entre le stress chronique et ce que l’on nomme parfois le souci anxieux (induis souvent par le trouble anxieux généralisé). Dans les deux cas, une forme d’inquiétude nous habite, mais leur dynamique diffère.

Le souci anxieux est une tentative mentale de maîtriser l’incertitude : on anticipe, on rumine, on vérifie, on rejoue mille scénarios. C’est un effort de contrôle par la pensée. Le stress chronique, lui, est plus insidieux. Il s’ancre dans le corps. C’est une surcharge continue, une tension accumulée à force de faire face — ou de ne pas pouvoir faire autrement.

Nous vivons alors dans une boucle. Nous pensons pour éviter de sentir, nous agissons pour éviter de penser, et pendant ce temps, le corps, lui, encaisse.

Il devient urgent de rompre cette mécanique. Non pas en se battant contre elle, mais en en reconnaissant la logique. Apaiser le stress chronique, c’est d’abord en reconnaître la trace en soi.


  • Prenez un moment. Fermez les yeux. Demandez-vous : quels sont les lieux de tension dans mon corps aujourd’hui ? Et quelles pensées reviennent trop souvent ces derniers temps ? L’un parle, l’autre répète. Mais c’est peut-être le même message.



Ce que le corps nous dit : apprendre à entendre les signaux avant l’effondrement

Le stress chronique s’exprime rarement en mots. Il parle en douleurs diffuses, en sommeil fragile, en digestion difficile, en irritabilité. Il colonise le quotidien, il se faufile dans les gestes, dans la posture, dans les silences.

Et souvent, on n’écoute pas. On banalise, on accuse la fatigue, le temps, le monde. Jusqu’à ce que le corps dise stop — et qu’il faille tout réapprendre : se reposer, respirer, se protéger.

Mais on peut intervenir avant que l’effondrement n’advienne. En apprenant à lire les signes, en ralentissant avant la chute, en posant des jalons de douceur dans notre quotidien. Il ne s’agit pas de changer toute sa vie d’un coup, mais de créer de petits espaces de répit. Chaque jour.


  • Choisissez un moment dans la journée pour vous arrêter cinq minutes. Ni méditation ni performance. Juste être là. Ferme les yeux. Observez votre respiration. Puis, posez-vous cette question simple : ai-je besoin de continuer à ce rythme ? La réponse n’est pas dans la tête. Elle est dans le corps.



Revenir à soi : comment soutenir la résilience face au stress chronique


Le stress chronique nous éloigne de nous-mêmes. Il nous pousse à vivre en réaction, en pilotage automatique. Pour retrouver du souffle, il faut revenir au rythme du vivant, et non de l’urgent.

Les solutions existent, et elles ne sont pas toujours médicamenteuses. Bien sûr, dans certains cas, les traitements comme les benzodiazépines sont nécessaires, mais leur usage doit être accompagné, mesuré, encadré.

À côté de cela, d’autres chemins s’ouvrent. Le corps, encore une fois, peut devenir un allié. Par le mouvement, par la respiration, par la présence.

La méditation, l’écriture, la nature, la thérapie, la danse… Ce ne sont pas des solutions miracles, mais ce sont des espaces où le système nerveux peut se réparer, doucement, patiemment.

Et puis il y a l’écoute psychique : remettre du sens là où il n’y avait que tension. Comprendre ce qui, en soi, n’a pas pu se dire autrement que par l’épuisement. Faire de son mal une parole. Une traversée.


  • Prenez un carnet. Chaque soir, notez trois situations de la journée où vous vous êtes senti sous pression. Et pour chacune, demandez-vous : Qu’est-ce que j’aurais eu besoin d’entendre ou de recevoir, à ce moment-là ? Parfois, ce n’est pas grand-chose. Et c’est ça, le plus grand.



Conclusion


Le stress chronique n’est pas un défaut. C’est un signal. C’est ce que le corps nous murmure quand l’âme n’a plus les mots. Et si nous l’écoutons, il peut devenir le début d’un retour. Un retour vers soi.

Ne cherchez pas à tout corriger. Commencez par habiter à nouveau. Revenez dans votre souffle. Marchez plus lentement. Regardez la lumière. Autorisez-vous à ne pas tout porter. Il n’est jamais trop tard pour se remettre à vivre, sans se tordre.








Linda Ducasse - Psychologue à Toulouse



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